Un an déjà
hello
Il y a un an, Rosalie prenait le large. Large dans son jean et large dans la tête, large dans les liens, large dans les rapports.
Rosalie est partie !!!
Parfois, elle n'a pas d'autre solution pour se protéger. Les kilos sont les révélateurs de sa douleur. Et finalement , dans la solitude, Rosalie se retrouve doucement. Mais elle ne souhaite pas revenir aux origines.
Partir, lâcher, abandonner, déserter, qu'importe le mot choisi. Mais respirer et échapper à l'oppression insistante, les demandes et appropriations mentales. Il ne s'agit pas de dépression. Une absence bloggesque peut être autre chose qu'un malaise mental. Là il s'agissait d'échapper au morcellement, à la craquelure qui mène à la fellure.
Pourquoi ne pas simplement dire STOP ????
Mais parce que ce mot n'a jamais été transmis. On est le fruit d'une éducation. Dans la celle-ci, il n'y a jamais eu de limite. L'intimité n'a jamais été respectée : physique ou mentale, elle était piétinée, bafouée, par un climat d'appropriation, d'emprise, d'aspiration de la substance à la paille.
Comme un vieux chêne fagocité par le lierre et le champignon. Parasitée.
Dire STOP, chacun le fait avec ses propres moyens. Le silence en est un. Difficile pour ceux qui sont en face, mais pourtant chacun doit être respecté . Le pendant de cet empêchement c'est l'incapacité à évaluer ses propres limites. Ainsi disparaitre, c'est se soustraire au monde pour se redéfinir. De là, il est un petit peu plus facile de déterminer le bon du mauvais pour soi.
Mais concrètement, ça signifie quoi ce long discours????
Alimentation sans blé, sans lactose, de type végétarien
Résultats : 66.8 à la dernière pesée.
Autre résultat : la paix de l'esprit.
En cuisine, Rosalie aime les fruits *^_^*